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Quoi de NeuF?

Quoi de NeuF ?
Février 2022

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Recherche de nouveau traitement pour la NF2, résultats du Hackathon, conférences et plus!

  1. NF2 : un nouveau traitement par des médicaments contre le VIH
  2. Hack4Rare: les vainqueurs du Hackathon sont annoncés
  3. INFER Masterclasses continuent en 2022
  4. Biomarqueurs des gliomes

NF2 : un nouveau traitement par des médicaments contre le VIH

Grâce à une nouvelle découverte du Centre d’excellence de l’Université de Plymouth, des médicaments développés pour traiter le SIDA et le VIH pourraient être utilisés pour traiter les tumeurs cérébrales de bas grade. Cette découverte, qui a été financée par Brain Tumour Research, est importante, car, si les recherches sont concluantes, les médicaments antirétroviraux pourraient être prescrits aux patients atteints de méningiome et de schwannome.

Cette étude était menée par le Dr Sylwia Ammoun, chercheur principal, et son collaborateur, le Dr Robert Belshaw, du centre de Plymouth, dirigés par le professeur Oliver Hanemann, qui a fourni l’accès au laboratoire, à l’équipement et à l’expertise NF2. Ils ont étudié le rôle que des sections spécifiques de notre ADN jouent dans le développement des tumeurs. Appelées “rétrovirus endogènes HERV-K”, ces sections d’ADN sont des reliques d’anciennes infections qui ont touché nos ancêtres primates et qui sont devenues des éléments stables de l’ADN humain.

Le professeur Hanemann a déclaré : “Des niveaux élevés de protéines produites par l’ADN HERV-K ont été précédemment liés au développement de différentes tumeurs. Dans cette étude, l’équipe a montré que des niveaux élevés de protéines HERV-K étaient présents dans les cellules de méningiome et de schwannome obtenues de patients. L’équipe a également pu identifier les événements moléculaires qui peuvent permettre aux protéines HERV-K de stimuler la croissance de ces tumeurs. En outre, elle a identifié plusieurs médicaments qui ciblent ces protéines et réduisent la croissance des cellules de schwannome et de méningiome de grade I en laboratoire. Il est important de noter que ces médicaments – les inhibiteurs de protéase rétrovirale ritonavir, atazanavir et lopinavir – ont déjà été approuvés par les autorités américaines pour le traitement du VIH/SIDA et sont également disponibles au Royaume-Uni. Ces résultats ont révélé que les protéines HERV-K sont des régulateurs critiques de la croissance dans les tumeurs qui sont déficientes en Merlin.”Leur porte-parole Hugh Adams a déclaré : « Ces résultats sont extrêmement significatifs, car la reconversion des médicaments est un moyen précieux d’accélérer les tests de nouvelles approches dans les essais cliniques et qui, en cas de succès, pourrait atteindre les patients plus rapidement. »

«  Ceci est particulièrement critique pour les patients atteints de tumeurs cérébrales,
car beaucoup d’entre eux n’ont pas le luxe du temps. »